Les quatre branches généalogiques de ma famille paternelle : LARRETGÈRE, DUTEN, HAURET et BARON

Arbre généalogique de mon père, Pierre LARRETGÈRE, et de ses ancêtres les plus proches : parents, grands-parents et arrières-grands-parents.

Mon père, Pierre LARRETGÈRE est né en 1936 à Bordeaux, à la maternité située chemin de Canolle, c'est-à-dire dans ce que l''on appelle l'hôpital Pellegrin, en fait un domaine hospitalier fondé à la fin du XIXe siècle. Ses parents, Jean LARRETGÈRE et Maria "Jeanne" DUTEN, étaient tous deux originaires d'une petite commune des Landes, Saint-Geours-de-Maremne ; Pierre était leur second enfant, après Gérard, né douze ans plus tôt. 

Mes grands-parents paternels

Une page est consacrée à mes grands-parents ; j'avoue qu'elle n'est pas finie mais j'ai du mal à m'organiser. Mes recherches sont liées à des rencontres, de nouvelles informations, parfois une envie, au cours de mon travail, de changer un peu de sujet, de lieu et de famille... Bref, si vous voulez en savoir plus sur Jean LARRETGÈRE et Maria "Jeanne" DUTEN, cliquez sur le lien. 

Mes arrières-grands-parents (1) : Catherine Rosalie LARRETGÉRE

Jean LARRETGÈRE, mon grand-père, est le fils de Catherine "Rosalie" LARRETGÈRE, mais il est né de père inconnu ou "non nommé" comme on peut le lire dans les actes de naissance. C'est également le cas pour ses trois frères et sœurs. Jean est le dernier ; l'aîné fut Martial, puis naquit Jean-Baptiste et ensuite Marie, tous possédant donc le matronyme LARRETGÈRE.

 

C'est ainsi que ce nom de famille put survivre car toutes les personnes s'appelant LARRETGÈRE descendent soit de Martial soit de Jean. En effet, Jean-Baptiste a eu un enfant mais c'était une fille dont les enfants portent le nom de leur père : DAVID. Et Marie s'est mariée avec Victor "Lucien" LAPÉBIE ; ses trois garçons portent le nom de LAPÉBIE.

 

Du côté de mon grand-père paternel, je n'ai donc qu'une branche familiale à développer : les ascendants de Catherine LARRETGÈRE.

Mes arrières-grands-parents (2) : Antoine DUTEN et Jeanne HAURET

Ma grand-mère, Maria "Jeanne" DUTEN, est la seconde (et dernière) fille du couple formé par Antoine "Jeanti" DUTEN, sandalier et Jeanne HAURET qui, à la fin de sa vie, était appelée Mémé Gueille, c'est-à-dire Mémé Vieille dans le patois local, un dérivé de gascon, ce que l'on appelle le Gascon noir, le "parlar negue" ou "parler noir". On l'appelle également le gascon maritime ou le gascon landais. Mon père et les gens du cru l'appelle juste : "le patois".

 

Jeanne HAURET avait déjà eu un enfant naturel, un garçon, avant son mariage : George "Maurice" HAURET et ensuite, un enfant mort né, sans père identifié.

 

Sa première fille, issue de son union avec Antoine DUTEN, sœur de ma grand-mère, était prénommée Jeanne, à l'état civil mais je ne l'ai connue que sous le nom de Fernande, et comme c'était la tante de mon père, on l'appelait comme lui : Tatie, ce qui pour nous était comme son prénom. Les autres taties avait un prénom, mais Tatie était unique (et adorable). Pourtant, elle n'a pas eu de chance : elle a perdu son mari, François LEIÇARRAGUE très rapidement après son mariage, quelques mois avant la naissance de son fils unique, Jean LEIÇARRAGUE, dit "Jeannot".

 

Jeanne HAURET était la fille de Jean-Ciprien HAURET, originaire du Béarn, et de Jeanne BARON, une landaise de Saint-Geours-de-Maremne. Je vais donc subdiviser le résultat de mes recherches en trois branches familiales :

- celle des HAURET (et ascendants) ;

- celle des BARON (et ascendants) ;

- celle de mon arrière grand-père, les DUTEN (et ascendants).

Les liens pour la généalogie des branches familiales :

Mes ancêtres paternels et la numérotation SOSA

On le voit ci-dessus, avec l'arbre généalogique de mon père Pierre LARRETGÈRE, on est vite envahi par un foisonnement de noms. Une présentation par arbre généalogique est vite illisible. 

De nombreux généalogistes utilisent donc une numérotation appelée la numérotation Sosa (en fait, la numérotation, Sosa-Stradonitz), mise au point en 1676 par un franciscain (et généalogiste) : Jérôme de Sosa. Stephan Kekulé von Stradonitz a repris cette méthode en 1898.

On part d'un individu racine qui porte le n°1.

Son père porte le n°2 et sa mère le n°3.

Donc, le grand-père paternel est le n°4 (le double de son fils) et la grand-mère paternelle le n°5 (le double de son fils + 1).

Le grand-père maternel porte le n°6 (le double de la mère) et la grand-mère maternelle se voit attribuer le n°7 (le double de la mère + 1)..

Donc, logiquement, le père du n°6 est le numéro 12, et la mère porte le numéro 13, etc.

 

Un petit schéma pour faire simple :

Comme il s'agit du site concernant ma famille et donc ma généalogie, je suis l'individu racine (n°1). Mon père porte le n° 2 et ma mère le n°3. Comme cette page évoque seulement la branche paternelle, je vais proposer ici un tableau des différentes générations de mes ancêtres. Cela permettra peut-être de mieux s'y retrouver dans les différents personnages évoqués dans le site.

On peut identifier chaque couple : 10 est marié avec 11, 18 est marié avec 19, 96 est marié avec 97, etc. 

Les chiffres pairs désignent les hommes.

Les chiffres impairs désignent les femmes.

Un chiffre pair multiple d'un chiffre impair désigne le père d'une femme : par exemple, 10 est un homme, père de 5, qui, forcément, est une femme.

Ci-dessous, le tableau de mes ancêtres sur 7 générations. Si tous les individus ont été retrouvés, il manque quelques détails, des dates de naissance, de décès, des lieux. C'est donc un travail de recherche toujours en construction. Pour certaines familles, j'ai pu remonter plus loin (générations 8, 9, parfois 10), mais je ferai une mise à jour lorsque mes recherches seront plus complètes.

Et on pourrait continuer longtemps... Pour la plupart des branches, j'ai pu remonter jusqu'au début du XVIIIe siècle voire la fin du XVIIe siècle. Plusieurs obstacles peuvent bloquer une généalogie :

- la présence des registres paroissiaux car certains ont disparus ou sont lacunaires ;

- le manque de précision des actes, avec des mariages sans le nom des parents ou sans les origines géographiques des mariés ;

- le manque de variété des prénoms et des patronymes avec des situations d'homonymies très nombreuses ;

- la transcription des noms très variable selon les actes (dans un contexte d’illettrisme important) sans signature.

J'en reparle régulièrement dans mes chroniques familiales...

Origine géographique

Peu de variétés dans les origines géographiques de mes ancêtres paternels. La branche HAURET provient du Béarn et des alentours d'Oloron. Toutes les autres branches (BARON, DUTEN et LARRETGÈRE) se composent essentiellement de Landais. Si mes grands-parents et arrières-grands-parents sont tous issus de la petite commune de Saint-Geours-de-Maremne, à la frontière sud des Landes, on n’observe pas non plus une énorme mobilité géographique chez mes ancêtres plus anciens. Certes, avec le jeu des mariages et quelques déplacements familiaux, tous ne restent pas fixés dans leur commune d'origine. Ils sont pour la plupart métayers et non pas propriétaires. La mobilité est donc assez forte mais sur un espace géographique restreint.

Voyez plutôt avec deux petites cartes. La première montre la localisation des communes dont sont originaires mes ancêtres landais (en excluant donc la branche HAURET, issue des Pyrénées-Atlantiques) des sept premières générations. La suivante est un agrandissement de la zone géographique concernée. Je précise que je n'ai pas été exhaustif dans l'identification des communes concernées. En fait, j'aurai pu en intégrer bien d'autres ; presque toutes les communes de cette zone ont, un jour où l'autre, accueilli un de mes ancêtres. On est dans le Bas-Adour, c'est-à-dire une zone qui va de Dax à Bayonne en suivant le fleuve Adour.