Quelques mots à mon sujet...

Eric, mon frère ainé, est né 4 ans avant moi, le 17 mai 1964 à Bayonne, par un été si chaud que le goudron de la route adhérait aux chaussures. Pourquoi Bayonne alors que nos parents habitaient Bordeaux, au 101 rue Naujac ? Ils étaient en vacances chez ma grand-mère paternelle, dans les Landes, à Saint-Geours-de-Maremne. Et malgré les affirmations de ma mère, son obstétricien, plein de paternalisme et l'appelant "mon petit", a sous-estimé sa grossesse d'un mois.

 

L'accouchement fut une horreur pour ma mère. Mon frère faisait 3,250 kg, trop gros pour ma mère qui mesurait 1,46 m pour 50 kg en fin de grossesse (38 à 40 kg à son mariage, à 20 ans). Elle aurait eu besoin d'une césarienne ; et il en a résulté une forte déchirure et une interdiction de nouvelle grossesse.

Eric est à gauche et moi à droite. Il me semble que nous sommes au Porge, peut être en 1972. La photo est une diapositive numérisée et retouchée car elle n'avait pas bien vieilli. Mon père est sans doute le photographe.


Mais quelques années plus tard, suivant un régime drastique et bravant l'interdiction, ma mère vit une deuxième grossesse, espérant une fille. Pas de chance pour elle, ce fut un deuxième garçon. Pour ma part, j'ai vu le jour en hiver, non pas à la maternité de Bordeaux mais dans une clinique située sur la commune de Talence à l'époque, c'est à dire le 20 janvier 1968. C'était la clinique Cauderès (me souffle mon père) à proximité de la barrière de Toulouse. L'accouchement se passa bien cette fois, malgré la déception de ma mère de ne pas avoir une fille. On me prénomme Laurent. Je pesais 2,3 kg.

 

À noter qu'en 1964, Éric était le troisième prénom le plus donné derrière Philippe et Thierry et devant Pascal et Patrick. En 1968,  Laurent était à la deuxième place derrière Christophe et devant Philippe, Éric et Stéphane. Pour en savoir plus sur les prénoms donnés en France, visitez le site de l'INSEE en cliquant sur ce lien.

 

La photo ci-dessus ne nous rend pas justice car nous grimaçons, le soleil dans les yeux... Pendant des années, nos vacances étaient synonymes de plages et de camping, mais avec des escapades culturelles comme les châteaux de la Loire, le château des Papes à Avignon ou les plages du débarquement... J'ai eu une enfance heureuse il me semble et sans doute tout à fait normale.

Quelques généralités à mon sujet...

Études et travail

Jusqu'en classe de quatrième, j'ai été un bon élève, et même un très bon élève. Mais avec l'adolescence, la procrastination est devenue une deuxième nature. Mes résultats sont devenus médiocres. Au lycée, j'ai redoublé ma classe de seconde et, en dehors de quelques matières, dont l'histoire-géographie, je demeurais terriblement nonchalant. Un bac B en poche en 1987 (plus tard, on dit ES), j'ai intégré l'université de Bordeaux III dans la faculté d'histoire. J'ai eu mon DEUG, ma licence et une maîtrise sans fournir de gros efforts. Je n'étais pas mauvais sans être brillant. La mention AB m'a collé aux basques pendant ces 4 années.

 

En 1992, j'ai obtenu le CAPES et je suis devenu professeur stagiaire en septembre 1993 au lycée d'Andernos-les-Bains. Je n'étais pas très travailleur et mes cours comme ma démarche pédagogique n'était pas très développés. Mais je m'entendais bien avec les élèves. En septembre 1994, muté dans l'académie de Lille et dans la ville d'Arras, j'ai pris mes fonctions au LEP Jules Ferry car il n'y avait pas de poste de certifié vacant. Et quand il y en a eu un de disponible un mois après la rentrée, j'avais pris mes petites habitudes et j'ai demandé à rester au LEP. Et comme ça se passait bien, j'y suis resté une année de plus en demandant mon maintien dans le poste. C'est à ce moment là que j'ai commencé à travailler de plus en plus. J'ai fait ensuite trois ans au lycée Carnot, puis un an au collège du village de Bertincourt avant de décider d'arrêter les remplacements et d'obtenir un poste fixe en 2000 au lycée Gambetta d'Arras où j'ai travaillé jusque vers 2015. Si j'ai adoré mon travail de professeur, je m'y ennuie désormais un peu trop et le plaisir que j'en tire ne compense pas le temps et l'énergie que j'y consacre, étant devenu au fil des années un travailleur compulsif ne comptant pas ses heures, travaillant du matin au soir tard, dimanche compris.

 

J'ai commencé une formation à l'Université de Picardie Jules Verne en 1ère année de Master Métiers des Archives et Technologies appliquées pour devenir, vous l'avez déduit, archiviste !

 

MAJ fin 2018

J'ai obtenu mon Master 1 puis mon Master 2, ce dernier avec une mention TB (juste une mention B pour le M1, ratant de quelques dixièmes la mention TB). Honnêtement, je n'ai pas beaucoup travaillé mais mon bagage culturel lié à mon âge et mon expérience d'enseignant m'a sans doute facilité les choses.

Mes enfants

Mes enfants occupent une place importante, essentielle, voire primordiale dans ma vie, même si j'ai le sentiment de les avoir parfois négligés pour mon travail.

 

Emma est née le 15 novembre 1994, Juliette le 23 octobre 1996 et Élias le 24 septembre 2001. Je n'aurais jamais imaginé avoir des enfants aussi gentils, intelligents, curieux, doués, et pleins d'humour ; ils sont aussi râleurs et entêtés mais je les aime comme ça.

 

Zoé est née bien plus tard, le 5 septembre 2015 ; elle n'a pas la même maman que les trois premiers mais c'est leur sœur à part entière et nous aimons tous cette adorable petite lutine. C'est un ange tombé du ciel qui se transforme vite en petit démon, mais elle est irrésistible. Elle va être bientôt rejointe par deux petits frères, des jumeaux qui arriveront au début de l'année 2017.

 

Mise à jour du 17/02/2017 :

Les jumeaux Arthur et Tristan sont nés le 28 janvier 2017 à 22h00 et 22h01. J'ai donc au final 6 enfants, 3 filles et 3 garçons. Mais je crois que je vais m'arrêter là pour ma descendance !

MAJ novembre 2019

 

Arthur et Tristan ne ressemblent pas trop, ni au physique ni dans le caractère. Tristan est plus costaud que son frère, dès la naissance, bien qu'il fut le cadet (d'à peine une minute !). Si, lors de l'Ancien régime, le deuxième né était considéré comme l'aîné (il sort en deuxième donc il était le plus "au fond" et par conséquent le premier conçu), ce n'est plus le cas après la révolution : le premier né est considéré désormais comme l'aîné. Arthur est donc l'aîné des jumeaux, bien qu'il soit plus mince et légèrement plus petit que TristanTristan est plus frondeur, plus têtu, plus coquin que son frère, plus autonome également. Arthur est plus renfermé dans son monde intérieur et plus calme, bien qu'au final, il se révèle, ponctuellement, plus obstiné et désobéissant que Tristan. Il a une plus grande résistance à la fatigue et nous gratifie, au moment de la sieste ou du coucher, de chansons, de cris, d'histoires avant de finalement, plonger dans le sommeil. Ils nous font tourner en bourrique mais ils sont tendres et souriants.

L'histoire et la généalogie

J'ai eu beaucoup de centres d'intérêts dans ma vie ; j'en ai encore, pas forcément les mêmes qu'avant et sans doute pas non plus les mêmes que demain. J'aime beaucoup découvrir de nouvelles choses que j'abandonne ensuite, ou pas. Je me suis lancé avec enthousiasme dans l'informatique, le jardinage d'un potager, les cours de karaté, le théâtre, la mise en scène, le cinéma, l'encodage, le montage vidéo, le badminton, le bricolage, le pain au levain, la création de forum et de sites, l'alcool pendant trop longtemps, la cuisine, l'écriture, le judo, la lecture toujours, que sais-je encore...

 

La généalogie m'a occupé un petit temps mais coincé dans le Nord-Pas-de-Calais avec des origines dans le Sud-Ouest, les visites dans les archives départementales des Landes, de Gironde, des Pyrénées Atlantiques ou de la Charente maritime s'avéraient compliquées. Et j'avoue que mon intérêt était limité. Depuis 2015, je m'y suis remis et pour des raisons que je ne m'explique pas trop, je ressens une sorte d'urgence à sauver les traces éparses et volatiles de ma famille proche mais aussi de la plus éloignée dans le temps comme dans l'espace. Et comme dans une enquête policière, il y a des pistes, des déconvenues, des découvertes surprenantes. C'est un processus long qui nécessite patience et même obstination. Et je n'en suis qu'au début. Et l'histoire m'intéresse toujours plus.

 

Les 4 "C" de l'archiviste sont la collecte, la conservation, le classement et la communication. Ce site est la vitrine de cette démarche.