Les quatre branches généalogiques de ma famille maternelle : MURAT, GOURDON, BROUET et  PERRIAT

Corrections décembre 2020.

L'arbre généalogique de Lucienne MURAT avec ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents connus.

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Ma mère, Lucienne MURAT (au centre de l'arbre généalogique, âgée d'une vingtaine d'années sur la photo), est née en 1943, avant dernière d'une famille qui comptait déjà huit enfants vivants : André Guy (1926), Christian (1929), Gisèle (1930), Henri (1933), Roger (1935), Maurice (1936), Huguette (1937) et Ginette (1941). Après ma mère vient, tardivement, une dernière fille, Rosine (1951).

Mes grands parents sont d'une part André MURAT, fils naturel de Noélie BROUET mais reconnu par son beau-père, Louis MURAT et d'autres part Yvonne GOURDON, fille de Marcel GOURDON et de Julie PERRIAT.

Ancêtres et numérotation Sosa

On le voit ci-dessus, avec l'arbre généalogique de ma mère Lucienne MURAT, on est vite envahi par un foisonnement de noms. Une présentation par arbre généalogique se révèle vite illisible. 

De nombreux généalogistes utilisent donc une numérotation appelée la numérotation Sosa (en fait, la numérotation, Sosa-Stradonitz), mise au point en 1676 par un franciscain (et généalogiste) : Jérôme de Sosa. Stephan Kekulé von Stradonitz a repris cette méthode en 1898.

On part d'un individu racine qui porte le n°1. Son père porte le n°2 et sa mère le n°3. Donc, le grand-père paternel est le n°4 (le double de son fils) et la grand-mère paternelle le n°5 (le double de son fils + 1). Le grand-père maternel porte le n°6 (le double de la mère) et la grand-mère maternelle se voit attribuer le n°7 (le double de sa fille + 1).

Donc, logiquement, le père du n°6 est le numéro 12, et la mère porte le numéro 13, etc.

 

Un petit schéma pour faire simple :

Comme il s'agit du site concernant ma famille et donc ma généalogie, je suis l'individu racine (n°1).

Mon père porte le n° 2 et ma mère le n°3.

Comme cette page évoque seulement la branche maternelle, je vais proposer ici un tableau des différentes générations de mes ancêtres maternels. Cela permettra peut-être de mieux s'y retrouver dans les différents personnages évoqués dans le site.

On peut identifier chaque couple : 6 est marié avec 7, 12 est marié avec 13, 96 est marié avec 97, etc. 

Les chiffres pairs désignent les hommes.

Les chiffres impairs désignent les femmes.

Un chiffre pair multiple d'un chiffre impair désigne le père d'une femme : par exemple, 10 est un homme, père de 5, qui, forcément, est une femme.

Tableau de mes ancêtres maternels jusqu'à la septième génération

Comme on peut le constater, si j'ai retrouvé le nom de tous mes ascendants maternels, jusque vers la fin du XVIIIe siècle, il reste de nombreux détails à compléter : date et lieux de naissances, date et lieux de décès principalement.

Mais en gros, on a tout le monde. Les "inconnus" de la liste sont la conséquence de la naissance sans père reconnu de Noélie BROUET (ainsi que de sa sœur Mathilde et de son frère Jean Camille).  J'ai par contre fait figurer dans mes ancêtres les ascendants de Louis MURAT, qui, s'il n'est pas le père naturel de mon grand-père André MURATBROUET, a choisi de le reconnaître comme fils en 1915.

Origine géographique et origine familiale

On peut identifier quatre origines géographiques qui correspondent aux quatre branches familiales (mes quatre arrière-grands-parents maternels) qui vont désormais être le fondement du plan du site (pour la page consacrée à la branche maternelle) :

- La branche girondine avec les ancêtres de Noélie BROUET.

- La branche corrézienne avec les ancêtres de Louis MURAT.

- La branche charentaise avec les ancêtres de Marcel GOURDON.

- La branche béarnaise (Pyrénées Atlantiques) avec les ancêtres de Julie PERRIAT.

La mobilité est devenue forte à la fin du XIXe siècle (et encore plus aujourd'hui) et les quatre branches familiales ont trouvé en Bordeaux une ville d'accueil ; elles ont fusionné dans la famille formée par mes grands-parents, André MURAT (branche girondine et corrézienne) et Yvonne GOURDON (branche charentaise et béarnaise).

Mais finalement, pour les années, voire les siècles précédents, la stabilité est plutôt forte. On le constate dans le tableau SOSA, chaque branche familiale trouve son origine dans des zones rurales, dans des villages aux activités essentiellement agricoles, autour d'une ville qui sert parfois d'étape avant la migration vers la métropole du Sud-ouest, Bordeaux : c'est le cas des MURAT qui passent par Tulle avant de se rendre à Bordeaux ou les PERRIAT qui se regroupent à Orthez.