Jeanne BARON, 1831-1895 (SOSA 23)  épouse de Jean-Ciprien HAURET (SOSA 22) et ses parents : Jean BARON et Suzanne FOIS (SOSA 46 et 47)

Mise à jour en avril 2021

Mise à jour en décembre 2022

Jeanne BARON, ma trisaïeule (1831-1895)

Jeanne BARON est donc la mère de mon arrière grand-mère, Jeanne "Mémé Gueille" HAURET, épouse d'Antoine DUTEN, parents de ma grand-mère paternelle Maria "Jeanne" DUTEN, épouse de Jean LARRETGÈRE. Elle est né en 1867 à Saint-Geours-de-Maremne, au Sud-Ouest des Landes.

 

Ses parents, Jean BARON et Suzanne FOIS (ou FOIX ou FOY) n'ont eu que deux enfants, deux filles prénommées toutes deux Jeanne, dont l'une est morte à 30 ans, célibataire, avec un fils naturel et l'autre est mon ancêtre.

 

J'ai donc décidé de regrouper en une seule page le résultat de mes recherches pour ma trisaïeule et ses parents.

1. Jean BARON (1796-1856) et Suzanne FOIS (1800-1843)

1.1. Naissance et enfance de Jean BARON

Deux enfants prénommés Jean BARON, pouvant être mon ancêtre,  naissent du couple Jean BARON et Quitterie VERGÈS, l'un en 1794, l'autre en 1796. Je suis sûr des parents, nommés dans l'acte de mariage de mon ancêtre avec Suzanne FOIX. Mais seul l'âge de mon ancêtre, père de Jeanne BARON, est utilisé dans son acte de mariage. En février 1829, on lui donne l'âge de 32 ans. N'oublions pas que Jean BARON est analphabète, qu'il n'est natif de la commune où il se marie, que les livrets de famille n'existent pas encore et qu'on ne fête pas les anniversaires.

 

Donc, l'âge mentionné est à prendre avec précaution car il est issu d'une déclaration et pas d'un acte de naissance. 32 ans en février 1829, cela donne une naissance  en 1797, ou 1796... Il est donc logique de penser que mon ancêtre est le Jean BARON né le 16 juillet 1796, ou plus exactement le 28 Messidor an IV de la République à Sainte-Marie de-Gosse et non pas le Jean BARON né à Biarrotte le 2 septembre 1794 ou plus exactement le 16 Fructidor de l'an II.

 

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      Le mot de Clio sur le calendrier républicain                                                                                                                                                                                                                                                            Voulant remplacer le calendrier grégorien et rompre avec la monarchie et le christianisme, la Convention nationale (assemblée législative élue au suffrage universel masculin le 21 septembre 1792) décide l'adoption d'un calendrier républicain.                                                                                                                   Après un processus assez long pour définir ce nouveau calendrier, un projet est adopté le 7 octobre 1793. Le début de l'ère républicaine est désormais le 22 septembre 1792 : c'est l'an I. Cela correspond à la date de l'abolition de la monarchie par la Convention (et également, c'est un hasard, à l'équinoxe d'automne). L'année est divisée en 12 mois de 30 jours, chaque mois étant divisé en trois décades (soit une période de dix jours) ; l'année se conclut par cinq jours dit "épagomènes" (c'est-à-dire ajoutés en fin d'année pour éviter un décalage avec le cycle astronomique) et un sixième les années bissextiles.                                                    Les mois, les décades et les jours n'avaient pas de noms dans un premier temps, ce qui aurait rendu laborieux l'écriture des actes et n'était pas très attrayant pour la population dans une utilisation au quotidien. Dire que l'on est né le troisième jour de la deuxième décade du sixième mois, c'est un peu long et pas très évocateur. Une nomenclature, mise au point par le poète Fabre d'Églantine, est adoptée. Sous sa forme définitive, le calendrier républicain est publiée le 24 novembre 1793 (soit le 4 frimaire an II). Les nouveaux mois s'inspire de la vie agricole et rurale. Les trois premiers mois de l'année correspondent à l'automne et son composés des mois de vendémiaire (pour les vendanges), brumaire et frimaire. Ensuite vient l'hiver avec nivôse, ventôse et pluviôse. Pour le printemps, on a les mois de germinal, floréal et prairial. Enfin, l'été se compose des mois de messidor (la moisson), thermidor (la chaleur) et fructidor. Les cinq jours complémentaires (six pour les années sextiles) sont appelés les "sans-culottides".                           Le calendrier républicain est abrogé le 9 septembre 1905 (le 22 fructidor an XIII) et le calendrier grégorien est rétabli le 1er janvier 1806.                                                                                                                                  Source : Wikipédia

Revenons à Jean BARON après cette longue parenthèse. Ses parents sont laboureurs. Son père s'appelle comme lui, Jean BARON et sa mère Quitterie VERGÉS. S'ils habitent Sainte-Marie-de-Gosse, ils n'en sont pas originaires. Jean BARON est né dans la paroisse de Saint-Laurent-de-Gosse en 1767 de parents métayers : Jean BARON (encore !) et Marie LAGUILLON.

Quitterie VERGÉS est native de Saubusse où elle voit le jour en 1770, fille de Thomas VERGÈS et de Jeanne GAILLARDET, métayers également.

 

Jean BARON et Quitterie VERGÈS se sont mariés à Biarrotte le 8 octobre 1793. Et, on l'a vu, ils ont deux enfants, deux garçons prénommés Jean.

 

Déterminer lequel est mon ancêtre est un peu compliqué. Voyons les actes de naissance.

 

Les deux naissances pour le couple Jean BARON et Quitterie VERGÈS :

- Jean BARON naît à Biarrotte le 16 fructidor de l'an II de la République à 19h (soit le 2 septembre 1794), fils de Jean BARON, cultivateur et Quittaire (sic) VERGÉS. Ils habitent maison Maisonnave. La naissance est déclarée le lendemain à 19h par le père du nouveau-né. Les deux témoins de Jean BARON sont Jean BARON, cultivateur, 69 ans et Jean BARON, cultivateur, 39 ans. Père, fils et deux témoins : quatre personnes répondent au nom de Jean BARON ! Ce n'est pas l'idéal en matière de recherche généalogique... Aucun ne sait signer, ce qui rend plus complexe les identifications car on ne peut pas comparer les signatures. Et ils ne sont pas identifiés comme parent, mais ils peuvent l'être. 

 

- un deuxième Jean BARON, voit le jour le à Sainte-Marie-de-Gosse, dans la maison Thicq. Le déclarant est de nouveau le père, qui réside désormais dans cette commune avec son épouse Quitterie VERGÉS. L'enfant est né le 25 Messidor an IV (13 juillet 1796) à 9h du soir. La déclaration est faite le lendemain et Jean BARON est accompagné de deux témoins : Jean BARON, 70 ans et Jeanne COURTIEUX, 29 ans, tous les deux habitants Biarotte.

 

Et ensuite, plus de naissances. Et je perds la trace du couple et des enfants.

 

Ce n'est qu'en 1807 que je retrouve une trace de la famille avec l'acte de décès de Quitterie VERGÉS.

Acte de décès de Quitterie VERGÉS

Source : Archives départementales des Landes

Elle décède à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Elle a 36 ans. Et sur l'acte, on indique qu'elle est veuve de feu Jean BARON. Mes recherches pour trouver l'acte de décès de Jean BARON sont restées vaines, que ce soit dans les registres, les tables décennales ou via le site de l'association de Généalogie du Bas Adour (une mine essentielle) pour mes recherches, ou les sites Geneanet et Filae que j'utilise également et qui débloque parfois certaines situations.  

Bref, si mon ancêtre direct est le Jean BARON né en 1794, il a environ 13 ans au décès de sa mère ; si c'est celui né en 1796, il en a 11. Si je n'ai pas retrouvé le décès de leur père, j'ai également pu rater une naissance d'un autre garçon. Jean BARON père décède et on sait que son épouse, Quitterie, déménage (quand ?) à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Une des possibilités qui auraient permis d'avoir plus d'information sur la famille eut été le recours aux recensements. Cependant, si en théorie, il y a un recensement tous les cinq ans à partir de 1801 (avec des exceptions comme l'année 1811 et l'année 1826 où on ne dresse pas une nouvelle liste nominative des habitants de chaque commune), les recensements disponibles des communes pour le département des Landes sur le site des Archives départementales des Landes sont incomplets. Pour Saint-Vincent-de-Tyrosse, le premier recensement disponible est celui de 1819 et le deuxième, celui de 1921. Même chose pour la commune de Sainte-Marie-de-Gosse ou celle de Biarotte. 

Le Jean BARON né en 1796 est-il bien mon ancêtre ? Difficile d'avoir une certitude. Son acte de mariage, le 4 février 1829, lui attribue l'âge de 32 ans. Étant né le 13 juillet 1796, en février 1829, il a bien 32 ans et en aura 33 le 13 juillet 1829. Sur son acte de décès, daté du 15 janvier 1856, on lui donne 55 ans. Cela ne concorde pas : il devrait en avoir 59. Cependant, sans date de naissance précise, l'officier de l'état civil se fie aux témoins. Comme son épouse, Suzanne FOIS, est déjà décédée et qu'aucun des deux témoins n'est de la famille, l'âge donné est-il fiable ? Sur les actes de naissances, de décès et même de mariage, les âges relevés ne correspondent pas toujours, dans cette première partie du XIXe siècle, à l'âge réel des individus concernés. La population pauvre (qui constitue l'essentiel de ma famille) est souvent illettrée. Et à cette période, pas de livret de famille. Et si l'on a changé de commune entre sa naissance et son décès, on ne peut pas consulter les registres. Et bien sûr, on ne fête pas les anniversaires.

En tout cas, ce n'est pas le Jean BARON né le 2 septembre 1794 (le 16 fructidor an II). Je suis en effet quasiment persuadé qu'il est mort le lendemain de sa naissance. En effet, le bébé naît à Biarrotte à maison Maisonnave. La naissance est déclaré le lendemain à 19h comme je l'ai déjà écrit plus haut. À 21h, Jean BARON, 72 ans, et Jean BARON, 42 ans, déclare le décès de Jean BARON à 20h, à maison Maisonnave. Il ne peut s'agir de l'époux de Quitterie VERGÉS car il a un enfant deux ans plus tard. Et ils se sont mariés en octobre 1893, soit un peu moins d'un an avant (ils n'ont donc pas d'autres enfants ; et pas non plus d'enfants hors mariage d'après mes vérifications). C'est donc leur premier enfant qui est mort ce jour là, le bébé né la veille.

 

Cependant, un acte est venu troubler cette belle logique. Je récapitule : deux enfants portant le nom de Jean BARON et ayant les mêmes parents naissent, l'un en 1794, l'autre en 1796. Celui de 1794 meurt, mon ancêtre est donc celui de 1796. CQFD.  Mais en 1825, un pasteur de 28 ans, nommé Jean BARON, fils de feu Jean BARON et de feu Marie VERGÉS, décède à Saint-Geours-de-Maremne. Il était célibataire. Il a 28 ans en 1825, ce qui donne une naissance vers 1797... Hélas, l'acte de décès ne mentionne pas son lieu de naissance pas plus que sa date de naissance. Il pourrait très bien être né en 1796... Pour comble de malchance, les registres d'état civil de Sainte-Marie-de-Gosse, disponibles en ligne aux Archives départementales des Landes, ne semblent pas tout à fait complets et les dates annoncées des registres numérisés ne correspondent pas exactement à ce qu'il y a dedans. En tout cas, je n'ai pas trouvé de naissance d'un troisième Jean BARON ni d'un décès du Jean BARON père. Mais un acte de naissance daté de 1797 pour un Jean BARON ne m'aurait pas permis de trancher la question suivante : mon ancêtre est-il celui de 1796 ou celui de 1797 ? L'essentiel est de savoir qui sont ses parents et qui sont ses enfants. Je suis sûr, dans tous les cas, de ne pas me tromper de branche familiale...

1.2. Naissance et enfance de Suzanne FOIS

Acte de naissance de Suzanne FOIS

Source : Archives départementales des Landes

Suzanne FOIS naît dans la commune de Saint-Martin-de-Hinx, le 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800) à 18h ("6h de l'après-midi"). C'est le lendemain que la naissance est déclarée devant le maire à 9h. Le déclarant n'est pas le père de l'enfant, comme il se doit, mais le père de la jeune maman (Jeanne LABORDE) et donc le grand-père de l'enfant. Dominique LABORDE, 65 ans, assisté de deux témoins, est chargé d'expliquer que sa fille, Jeanne LABORDE, qui vient d'accoucher de la petite Suzanne, a déclaré que le père de l'enfant est Jean FOIS, un laboureur de la commune, et "qu'ils n'étaient point mariés".

 

Donc, la petite fille porte le nom de son père (FOIS), bien que celui-ci ne l'a pas reconnu comme son enfant. 

 

C'est le 19 fructidor de l'an X (6 septembre 1802) que les parents de Suzanne se marient. À la noce, les parents de Jean FOIS (Jean FOIS et Catherine ANTOINE) ainsi que la mère de Jeanne LABORDE (Catherine DARRACQ) sont absents parce qu'ils sont déjà décédés. Seul le père de Jeanne, Dominique LABORDE, est encore vivant et présent. Les époux ont 29 ans pour lui et 30 ans pour elle. Le lieu du mariage est leur commune de résidence, Saint-Martin-de-Hinx, qui est la commune de naissance de Jeanne LABORDE mais pas de Jean FOIS, qui est né à Sainte-Marie-de-Gosse. 

 

Suzanne FOIS (dite Marie) va avoir des frères et sœurs qui naissent à Saint-Martin-de-Hinx puis à Saint-Jean-de-Marsacq où la famille s'installe entre 1806 et 1808. Après quelques temps, ils se fixent à maison Artiguenave (toujours à Saint-Jean-de-Marsacq) jusqu'à leur mort. Suzanne vit dans un milieu très modeste, son père étant journalier, c'est-à-dire ouvrier agricole. Ses parents ne savent pas signer et on peut en déduire qu'ils ne savent ni lire, ni écrire.

1.3. Le mariage de Suzanne FOIS et de Jean BARON en 1829

L'âge au mariage n'est pas très précoce : les parents de Jean BARON avaient 26 ans lorsqu'ils se sont mariés et ceux de Suzanne FOIS en avaient 29 pour lui et 30 pour elle.

Suzanne a 28 ans quand elle épouse Jean BARON qui lui en a 32. Le mariage a lieu dans la commune de résidence de Suzanne, à Saint-Jean-de-Marsacq. Jean, lui, habite Saint-Geours-de-Maremne et exerce le métier de laboureur (sans doute comme métayer, au mieux). Suzanne est qualifiée de cultivatrice. Elle travaille sans doute avec ses parents qui sont décrits comme journaliers (c'est-à-dire ouvriers agricoles).

 

Le jeune couple s'installe à Saint-Geours-de-Maremne. Je ne leur ai trouvé que deux enfants :

- Jeanne BARON, née le 14 janvier 1830 à maison Loustaubiel ; la naissance est déclarée le lendemain par le père, laboureur.

- Jeanne BARON, mon ancêtre, née le 1er septembre 1831, toujours maison Loustaubiel, à 3h du matin. La naissance est déclarée par Jean BARON au maire de la commune, Victor LARTIGUE, à 7h du matin. Les témoins sont des voisins, journaliers.

Extrait du recensement de 1836 de la commune de Saint-Geours-de-Maremne

Source : Archives départementales des Landes

 

En 1836, cinq ans après la naissance de mon ancêtre Jeanne, le couple n'a toujours que deux enfants.

En 1841, ils disparaissent du recensement de Saint-Geours-de-Maremne ; ils ont donc logiquement déménagé pour une commune environnante. Mais laquelle ? Aucune naissance ne vient m'éclairer sur le sujet. Mais en 1851, comme on le voit ci-dessous, ils sont revenus à Saint-Geours-de-Maremne. Mais Suzanne FOIS est absente, déjà décédée. Où ? Je ne suis pas sûr.

Extrait du recensement de 1836 de la commune de Saint-Geours-de-Maremne

Source : Archives départementales des Landes

 

En cherchant, j'ai trouvé le décès d'une Jeanne FOIS qui me semble être l'épouse de Jean BARON. L'acte de décès ne comporte aucune indication de l'époux ou des parents, ce qui ne permet pas de garantir l'identification. L'acte est daté de 1843 et je l'ai trouvé dans les registres de décès de Saint-Vincent-de-Tyrosse, commune proche de celle de Saint-Geours-de-Maremne. Il n'y pas de famille portant le patronyme de "FOIS" dans la commune avant 1843, et après, on en trouve quelques uns, mais près de 40 ans plus tard. Le fait que l'acte ne comporte que peu d'informations sur la défunte montre que celle-ci est mal connue des témoins. Enfin, la date du décès correspond bien à la période ou Suzanne FOIS, surnommée Jeanne ou Marie dans certains actes, décèdent (entre 1841 et 1851). Et l'âge qu'on lui donne (44 ans) est proche de la réalité (43 ans). Son décès en 1843 à Saint-Vincent-de-Tyrosse est donc une hypothèse très probable que je fais mienne. 

Jeanne BARON, l'aînée des deux filles du couple, et qui portent les mêmes prénoms, décède à l'âge de 30 ans, le 6 juillet 1860, célibataire. Cependant, elle a eu un fils naturel, en 1855, qui se prénomme Pierre.

 

Ses deux parents étaient déjà morts : en 1856, à l'âge de 59 ans, Jean BARON, déclaré veuf de Jeanne FOIX (sic), décède maison Loustaubiehl (l'orthographe du nom de la maison varie de temps en temps) ; on le déclare ouvrier laboureur (donc, à priori, ouvrier agricole) et on le rajeunit un peu en lui donnant l'âge de 55 ans. Ses parents ne sont pas connus des témoins qui déclarent son décès, deux voisins. Et nous avons déjà parlé du décès de Suzanne FOIS.

Acte de décès de Jean BARON.

Source : Archives départementales des Landes

1.4. Pierre BARON, fils de Jeanne BARON, l'aînée de Jean BARON et de Suzanne FOIS

1.4.1.  Enfance et mariage de Pierre BARON

On l'a vu, Jean BARON et Suzanne Fois ont deux filles. La deuxième est mon ancêtre dont nous parlerons plus bas ; l'aînée, prénommée Jeanne également, meurt à 30 ans en 1860. Cependant, elle a eu un fils naturel qui est né en 1855. Il a 5 ans au décès de sa mère. Que devient-il ?

Extrait du recensement de Saint-Geours-de-Maremne de 1956

Source : Archives départementales des Landes

En 1856, Jeanne BARON travaille pour un meunier de Saint-Geours-de-Maremne ; elle vit dans le même domicile que son employeur avec son fils naturel Pierre. Après le décès de sa mère, je perds la trace de l'enfant. Je n'ai pas non plus trouvé de fiche matricule à son nom dans le département des Landes et les registres matricules numérisés pour les des Basses-Pyrénées ne sont disponibles qu'à partir de 1878. Comme il est né en 1855, s'il a fait son service, ce serait en 1875.

 

Cependant, j'ai retrouvé Pierre grâce à son acte de mariage. Il se marie en 1883, à l'âge de 28 ans, avec une jeune fille de 19 ans, Marie CAZAMAJOU. Tous les deux habitent Saubusse. Pierre est cultivateur et Marie n'a pas d'activité professionnelle. Ses parents sont cultivateurs.

Extrait du recensement de la commune de Saubusse pour l'année 1886

Source : Archives départementales des Landes

Dans un premier temps, Pierre BARON habite avec sa femme et ses deux premiers enfants chez ses beaux-parents dans le hameau de Grand Vignau. Pierre BARON et Marie CAZAMAJOU ont deux filles, Catherine, née le 8 avril 1884 et Marie, née le 13 décembre 1885. On peut ajouter à la famille le jeune garçon prénommé George CAZAMAJOU. Né en 1881, il est le fils naturel de Marie CAZAMAJOU.

 

En 1887, le couple a un troisième et, à priori, dernier enfant, un garçon prénommé Jean-Baptiste. Je n'ai guère d'autres informations concernant Pierre BARON et Marie CAZAMAJOU. Le recensement suivant concernant Saubusse et disponible aux Archives départementales des Landes est incomplet. On peut juste noter que Pierre et son épouse n'habitent plus avec la famille des parents de Marie

 

Pierre décède le 14 juin 1920, à l'âge de 65 ans. Marie vit encore longtemps puisqu'elle décède en 1939, à l'âge de 74 ans. Les deux décès surviennent à Saubusse.

1.4.2. Les enfants de Marie CAZAMAJOU et de Pierre BARON

Marie a donc quatre enfants dont trois avec Pierre BARON, le premier étant un enfant naturel qu'elle a eu à l'âge de 19 ans.

 

George CAZAMAJOU ou plutôt CAZAUMAYOU (son acte de naissance a été rédigé avec cette orthographe ; en fait, selon les actes, les membres de la famille s'appelle CAZAMAJOU, CAZAMAYOU, CAZAUMAJOU ou CAZAUMAYOU...), qu'il ne faut pas confondre avec son oncle, Georges CAZAUMAYOU, né lui aussi en 1881 (mais en juin), fait son service en 1901 (comme son oncle...). George (le fils de Marie) mesure 1,64 m, a les cheveux châtains, les yeux bleus et un nez décrit comme fort. Il est domestique cultivateur et habite la commune de Rivière (Rivière-Saas-et-Gourby). Il fait son service militaire de 1902 à 1905, dans le le 123e régiment d'infanterie. Il est nommé clairon en septembre 1904. Il reçoit son certificat de bonne conduite.

 

George CAZAMAJOU se marie à Saint-Geours-de-Maremne avec une jeune fille de 22 ans, Anna SORRAING ; lui en a 28. Il est cultivateur à Saubusse. Sa mère, Marie CAZAMAJOU, le mari de sa mère, Pierre BARON et ses trois demi-frères et sœurs ont apparemment quitté Saubusse pour la commune de Rivière. Si Anna sait signer, ce n'est pas le cas de son époux. Notons qu'en octobre 1909, avant le mariage, Marie CAZAMAJOU reconnait Georges comme son fils à la mairie de Saubusse.

 

En 1914, il est mobilisé et part pour la guerre dans le 49e régiment d'infanterie. Il est démobilisé en 1919. Pas de faits d'armes à signaler mais l'essentiel est qu'il revient et qu'il revient sans blessures.

 

Le couple a au moins trois enfants nés à Saint-Geours-de-Maremne, mais je ne dispose de certitude que pour un seul dont j'ai l'acte : Joseph CAZAUMAYOU, né le 8 octobre 1910 (il se marie en 1946 à Saint-Geours-de-Maremne avec une dénommée Marie GITON et décède en 1974 à Soorts-Hossegor). Je pense que Marie Rose CAZAUMAYOU (07 mars 1913 - 27 octobre 2003 à Cambo-les-Bains) et Jeanne CAZAUMAYOU (née le 13 mars 1915) sont également les deux filles de George et d'Anna. Ensuite, il y a la guerre et à partir de 1919, si j'en crois son registre matricule, George s'installe à Josse puis part dans la région de Nice comme ouvrier résinier. En 1930, il revient dans les Landes, à Soustons. 

 

George CAZAMAJOU / CAZUMAYOU décède15 juin 1977 à Bayonne, à 95 ans. Son épouse, Anna SORRAING, n'était déjà plus de ce monde, ayant trouvé la mort en 1969 à Soorts-Hossegor.

Catherine BARON (1884-?)

Je n'ai aucune piste pour savoir ce que devient Catherine. Son acte de naissance ne contient aucune mention marginale concernant un mariage éventuel ou son décès. À moins d'un hasard, je en pense pas pouvoir étoffer sa biographie.

Marie BARON (1885-1947)

Marie BARON a 34 ans quand elle épouse Fabien GELEZ en 1920 à Saubusse. C'est l'année où meurt son père, Pierre BARON. Son époux, natif de Saint-Vincent-de-Tyrosse est cultivateur. Il est né en 1882 et a passé son service militaire dans un service auxiliaire pour faiblesse en 1905, après avoir été ajourné en 1903 et 1904. Au cours de la Première Guerre mondiale, il commence par être intégré dans une section d'infirmiers à Bordeaux puis, en 1915, passe dans le 20e régiment de Dragons. En septembre 1917, il est affecté au 12e régiment de cuirassiers. Il sort du conflit indemne, au moins physiquement. Il mesure 1,60m et il est brun aux yeux marrons. Il retourne à Saubusse où il travaille, en 1921, après son mariage, dans l'exploitation agricole de sa belle-mère, Marie CAZAMAJOU.

Extrait du recensement de Saubusse pour l'année 1921

Source : Archives départementales des Landes

Il faut faire attention aux patronymes : Marie BARON, "chef" de famille, c'est en fait Marie CAZAMAJOU, veuve de Pierre BARON. Marie GELEZ, c'est Marie BARON épouse de Fabien GELEZ et Marie GELEZ née en 1921 est leur première fille. Quand à Catherine CAZAMAJOU, c'est la mère de Marie CAZAMAJOU, Catherine LARBAIGT de son nom de jeune fille, veuve de son époux George CAZAMAJOU.

Extrait du recensement de Saubusse pour l'année 1926

Source : Archives départementales des Landes

En dehors de la naissance de deux nouveaux enfants pour Marie BARON et Fabien GELEZ, à savoir Raymond dit Pierre en 1922 et Suzanne en 1925, la situation reste identique : la métairie regroupe toujours quatre générations autour de Marie CAZAMAJOU, veuve BARON, toujours "chef" de famille. 

 

Fabien GELEZ décède le 11 novembre 1947 à Azur (Landes) deux mois après son épouse, Marie CAZAMAJOU qui s'éteint à Saubusse le 5 septembre de la même année donc. Ils ont eu un quatrième enfant en 1927, une petite fille prénommée Jeanne, née toujours à Saubusse.

Jean-Baptiste BARON ( 1887-1903)

Le dernier en enfant de Pierre BARON et de Marie CAZAMAJOU ne vit pas très vieux. Né en 1887 à Saubusse, il décède à l'âge de 15 ans dans la même commune en 1903.

2. Jeanne BARON, mon ancêtre, fille cadette de Jean BARON et de Suzanne FOIS (1831-1895)

1.2. Naissance et enfance de Jeanne BARON

Résumons ce que nous savons de Jeanne : ses parents sont Jean BARON, né à Saint-Martin-de-Gosse et Suzanne FOIS, née à Saint-Martin-de-Hinx, qui se sont mariés à Saint-Jean-de-Marsacq en 1829. Au moment de la naissance de leur fille Jeanne, ils habitent Saint-Geours-de-Maremne.  Ils sont laboureurs et, au vu de leurs changements de domicile, ce sont peut-être des métayers mais plus certainement des ouvriers agricoles. Ils mènent donc une vie particulièrement modeste.

 

C'est à sept heure du matin, jeudi 1er septembre 1831, que se présente devant Victor LARTIGUE, le maire de Saint-Geours-de-Maremne, Jean BARON, 30 ans, pour déclarer la naissance de Jeanne, sa fille, qui a vu le jour à trois heures dans la nuit. Il est accompagné de deux témoins, des voisins, Bernard BARON et Bernard VERGEZ. Leur patronyme pourrait nous faire penser qu'ils sont parents du père : il partage le patronyme du premier témoin et sa mère se nommait Quitterie VERGEZ. Cependant rien dans l'acte ne le confirme. Il est juste indiqué que ce sont des voisins. BARON et VERGÈS ou VERGEZ sont des noms de famille très commun dans le Sud-Ouest des Landes. En fait, je complète mon propos par une petite mise à jour : Bernard BARON n'est pas un parent de Jean BARON ; il est un enfant de l'hospice civil de Bayonne, sans père ni mère. Bernard VERGÈS n'est pas non plus un membre de la famille : parents et lieux d'origine différents.

 

Si le père de Jeanne est laboureur (et sans doute métayer ou ouvrier agricole), les deux témoins sont ouvriers agricoles (d'"état de labeur" signale l'acte de naissance, le 35e de l'année). Nous sommes le premier septembre 1831. Louis Philippe est sur le trône depuis un peu plus d'un an. Quel impact les changements politiques ont-ils comme répercussions dans cette petite commune de province ? Difficile de s'en faire une idée. Sans doute peu.

Acte de naissance de Jeanne BARON

Source : Archives départementales des Landes

Cote : 4 E 261/1

Jeanne est le deuxième enfant du couple qui ont eu une petite fille l'année précédente, en 1830, en janvier. L'aînée se prénomme également Jeanne. Comme on l'a vu plus haut, je n'ai pas trouvé d'autres naissances pour le couple. 

 

Je perds ensuite de vue Jeanne BARON, sa sœur et ses parents pendant quelques années. Ils ont visiblement déménagé et je les retrouve en 1843, lors du décès de sa mère, Suzanne "Jeanne" FOIS (ou FOIX), à Saint-Vincent-de-Tyrosse en 1843. Elle a 43 ans et Jeanne a 13 ans. 

 

Entre 1843 (au moment où elle devient orpheline de mère) et 1851, où je retrouve la famille à Saint-Geours-de-Maremne dans le recensement, je ne sais pas trop ce qu'il advient de Jeanne. Les recensements de la ville de Saint-Vincent de Tyrosse ne sont pas disponibles sur le site des Archives départementales des Landes entre 1819 et 1921. En 1851, Jean BARON, veuf, vit avec ses deux filles (voir l'extrait du recensement plus haut). 

1.3. Le mariage de Jeanne BARON avec Jean-Ciprien HAURET en 1855

Elle se marie dans la commune de Saint-Geours-de-Maremne avec Jean-Ciprien HAURET, un ouvrier des chemins de fer originaire d'Oloron, dans le Béarn, département des Pyrénées Atlantiques, qui, en 1831, s'appelait les Basses Pyrénées (voir la page consacrée à Jean-Ciprien HAURET) mais qui, comme sa fiancée, vit à Saint-Geours-de-Maremne..

 

Elle est déclarée ouvrière dans l'acte de mariage mais nous n'en savons pas plus. Ils se marient le mardi 22 mai 1855. Elle a 23 ans et lui en a 31. Ils ont cinq enfants dont trois atteignent l'âge adulte : les quatre filles sont toutes prénommées Jeanne (mais possèdent un prénom "alternatif") et le seul garçon s'appelle Pierre. Le premier enfant voit le jour en 1856 soit un an après le mariage. Ensuite viennent un garçon (qui meurt à l'âge de trois mois) et une fille (qui n'atteint pas ses deux ans). Les deux derniers enfants du couple, deux filles donc, naissent en 1864 et 1867.

 

Jeanne BARON a 36 quand elle cesse d'avoir des enfants, sauf erreur de ma part. Ses cinq enfants naissent tous à Saint-Geours-de-Maremne, d'abord à maison Loustaubielh, puis maison Pichegary et enfin, la maison du Petit Bic que j'ai connu dans les années 1970 et où vivait encore ma Tatie Fernande, la petite fille de Jeanne BARON, fille de Jeanne "Mémé Gueille" HAURET - la dernière née de Jeanne BARON - et d'Antoine DUTEN qui vint vivre chez son épouse à la maison du Petit Bic ou Bicq. 

1.4. Vie et décès de Jeanne BARON et de Jean-Ciprien HAURET

Les actes des naissances et des décès et des mariages des enfants du couple et les différents recensements de la commune de Saint-Geours-de-Maremne où Jeanne BARON et Jean-Ciprien HAURET se marient et vivent jusqu'à leur décès sont les sources accessibles sur lesquelles je peux me fonder pour évoquer leur vie.

 

Dans cette commune rurale de Saint-Geours-de-Maremne où la les habitants sont majoritairement agriculteurs (propriétaires exploitants, métayers, ouvriers agricoles), Jean-Ciprien HAURET et son épouse Jeanne BARON sont ouvriers. Je n'ai pas réellement de détail pour elle, mais lui est ouvrier pour le chemin de fer (et à l'époque, ce doit être la Compagnie du Midi). Voyons les dates où nous sommes renseignés sur la famille :

  • 1855 : le mariage de Jean-Ciprien HAURET et Jeanne BARON
  • 1856 : naissance de leur première fille, Jeanne et le recensement
  • 1859 : naissance et décès de Pierre
  • 1861 : naissance de Jeanne dite Thérèze (sic)
  • 1863 : décès de Jeanne "Thérèze"
  • 1864 : naissance de Jeanne dite Eugénie
  • 1866 : recensement
  • 1867 : naissance de Jeanne dite "Jeanne-Marie"
  • 1872 : recensement
  • 1875 : mariage de Jeanne HAURET
  • 1881 : recensement
  • 1886 : recensement et mariage de Jeanne "Eugénie" HAURET
  • 1889 : naissance de Georges HAURET, fils naturel de Jeanne "Jeanne-Marie" HAURET
  • 1891 : recensement
  • 1894 : décès de Jean-Ciprien HAURET
  • 1895 : décès de Jeanne BARON épouse BARON

Une fois que j'ai évoqué le mariage et la naissance des différents enfants de Jeanne BARON et de son époux Jean-Ciprien HAURET, je n'ai plus guère d'information à fournir. Ils ne quittent pas la commune de Saint-Geours-de-Maremne où ils décèdent tous les deux. Jeanne meurt en 1895 dans leur partie de maison du Petit Bicq. Elle a 63 ans et est qualifiée de ménagère (soit femme au foyer). Jean-Ciprien est mort un an plus tôt, en 1894, au même domicile. Il avait 71 ans. Ils partageaient leur maison avec leur plus jeune fille, Jeanne HAURET et leur petit-fils, Georges HAURET, fils naturel de sa fille, né en 1889.

Extrait du recensement de 1891 pour la commune de Saint-Geours-de-Maremne.

Source : Archives départementales des Landes.

 

Comme je le disais plus haut, au dernier recensement avant leur décès, Jean-Ciprien HAURET et Jeanne BARON, dite "Coralie" vivaient avec Jeanne et Georges HAURET.

Après le décès de ses parents, Jeanne HAURET, dite "Marie", conserve la partie de maison où ils vivaient tous les quatre, au Petit Bicq (ou petit Vicq selon les actes, sachant que B et V se prononce B en gascon) avec son fils George dit "Maurice".

2. Les enfants de Jeanne BARON et de Jean-Ciprien HAURET

Pour les enfants de Jean-Ciprien HAURET et de Jeanne BARON, je vous renvoie à la page consacré à Jean-Ciprien. Cliquez sur le lien ci-dessous.

La photo ci-dessous montre quelques descendants de Jeanne BARON et de Jean-Ciprien HAURET.

Nous sommes en 1937 lors de la première communion de Jean "Jeannot" LEÏÇARRAGUE qui a 12 ans. Une version sans les numéros, est disponible sur la page consacrée à Jeanne "Fernande" DUTEN et son mari François LEIÇARRAGUE ; cliquez ici

Cette photo permet de montrer une partie des descendants de Jeanne BARON et de son mari Jean-Ciprien HAURET.

3. Jeanne "Eugénie" HAURET, fille de Jeanne BARON, née en 1864.

5. Jeanne "Jeanne-Marie" HAURET, fille de Jeanne BARON, née en 1867 (surnommée Mémé Gueille) ; c'est mon arrière-grand-mère.

Les deux sœurs ont une longévité importante pour l'époque, malgré les guerres et les privations subséquentes : 83 ans pour la première et 90 ans pour la seconde.

11. Jeanne DUTEN (née en 1801), ma Tatie Fernande, fille de Jeanne "Mémé Gueille" HAURET (née en 1867). Elle est la mère de Jean "Jeannot" LEIÇARRAGUE (4) dont c'est ici la communion. 

12. Maria DUTEN (née en 1804), ma grand-mère, surnommée Mamie Jeanne, fille de Jeanne "Mémé Gueille" HAURET (née en 1867). Elle est la mère de Gérard LARRETGÈRE, mon oncle (15).

6. Georges "Maurice" HAURET (né en 1889), demi-frère de Jeanne et Maria DUTEN. C'est le fils naturel de Jeanne "Mémé Gueille" HAURET (née en 1867) dont le père est un dénommé Lucien MANSAN. Georges HAURET a été déclaré par son grand-père, Jean-Ciprien HAURET, le 29 septembre 1889 ; sa mère, Jeanne HAURET est venue le reconnaître le 13 octobre 1889. C'est lors de cette reconnaissance qu'elle donne le nom du père de l'enfant. Mes recherches concernant un Lucien MANSAN m'ont permis d'en trouver un à Saint-Geours-de-Maremne C'est le fils d'un cultivateur, Pierre MANSAN et de Marcelline LAFITTE. Lors du recensement de 1886, il apparaît à la page 26 (version en ligne du recensement sur le site des Archives départementales des Landes). Il a 17 ans et Jeanne "Jeanne-Marie" HAURET en a 19 en 1886. L'épouse de Georges HAURET est Alice CASSOU (8), que mon père appelait Tantine Alice, ici à côté de leur fille Odette (1). 

2. Jeanne Alberte DESTABEAU, une copine et voisine de Jeannot LEIÇARRAGUE, le communiant. 

16. Louise "Marthe" DEPAUL, petite fille de Jeanne "Eugénie" HAURET avec son fils naturel, Jean Vincent DEPAUL (7né en 1925 et reconnu par son père en 1926, un dénommé Jean LASSALLE.

13. Émilie TOURNIÉ épouse DUPREUIHL.

9. Albert DEPAUL, frère de Louise et fils de Jeanne "Eugénie" HAURET.

Deux personnes restent non identifiées sur la photo : 10 et 12