1. Les parents d'André MURAT (SOSA 6) :             Noélie BROUET et Louis MURAT (SOSA 13 et 12)

Corrections décembre 2020.

De plus amples informations concernant mon arrière grand-mère Noélie BROUET sont disponibles sur la page consacrée à sa mère, Marie BROUET. Le lien est disponible en fin de page.

Acte de reconnaissance d'André BROUET par sa mère Noélie.

Source : Archives Bordeaux Métropole

1.1. André BROUET, fils naturel de Noélie BROUET

André MURAT, mon grand-père maternel, est en fait né André BROUET.

Il a vu le jour à 15h le 28 décembre 1905 et sa naissance est déclarée le lendemain après-midi par la sage-femme. Il est né à domicile, comme cela se faisait à l'époque, au 34 rue Mazagran à Bordeaux. Il est de "père non nommé".

Pour la mère, cela semble plus compliqué... En effet, la mère désignée par la sage-femme est Madeleine BROUET, 19 ans, journalière. Mais le 10 janvier 1906, c'est Noélie BROUET, 18 ans, habitant au même domicile, qui reconnait l'enfant. J'ai longtemps cru qu'il s'agissait de deux sœurs : une même adresse mais deux prénoms et des âges différents.

En fait, il s'agit de la même personne : Noélie ne se faisait pas appeler par son prénom de l'état civil mais par celui de Madeleine.

Plus tard, en 1915, elle se marie avec Louis Léon Edmond MURAT et ce mariage légitime André ; mais Louis MURAT l'avait déjà reconnu comme son fils en 1914, le 21 août à 11h... Donc, quelle hypothèse ? Est-il le vrai père d'André MURAT ? C'est très peu probable...

La mère d'André MURAT : Noélie BROUET

1.2. Un père adoptif : Louis MURAT

Que sait-on de Louis MURAT ?

Pour une réponse plus complète, je vous renvoie à la page qui lui ait consacré.

Pour ceux qui n'ont pas le courage de lire la page consacrée à mon arrière grand-père, je propose cependant une petite présentation.

 

Louis Léon Edmond MURAT est né à Bordeaux de deux parents corréziens, Étienne MURAT, né à Tulle et Marie LAURENT, née à Laguenne (dans la périphérie de Tulle) ; et c'est à Laguenne que le couple a eu au moins cinq enfants avant de partir pour Bordeaux.

 

La fiche matricule de Louis MURAT nous apprend qu'il est né le 26 mars 1883. A 20 ans, il mesure 1,68 m (ce qui est une taille légèrement supérieure à la moyenne à l'époque), il a les yeux châtain foncé et les cheveux noirs. Son niveau d'instruction est correct (niveau 3 ; il sait lire, écrire et a suivi une scolarité dans le primaire). Il s'engage dans l'armée et sert deux ans dans le 1er régiment de tirailleurs algériens, de fin 1901 à fin 1903. Il se rengage en 1904 pour deux ans et il sert dans l'infanterie coloniale (avec un passage en Indochine). En 1907, il quitte l'armée active avec un certificat de bonne conduite. Et à ce moment là, il habite rue Mazagran. Comme les sœurs BROUET...

 

Il reconnait André BROUET (qui porte donc désormais le nom de MURAT), né en 1905, comme son fils en août 1914, un an avant d'épouser Noélie BROUET (sans doute en raison de la mobilisation générale de 1914 car il est rappelé dans l'active le 11 août 1914). Pourquoi fait-il cela ? Le reconnait-il car il souhaite déjà épouser Noélie ? Est-ce une sorte de condition préalable ? Difficile de le savoir.

 

Il est réformé pour pleurésie avec antécédents héréditaires de tuberculose en octobre 1915, après son mariage avec Noélie BROUET en juillet de la même année. Ils ont un enfant, Roger, dit "le grand Roger" dans la famille d'André (sans doute parce qu'André aura lui aussi un fils appelé Roger) en 1919. 

 

Louis MURAT meurt en 1922 à l'âge de 38 ans.

1.3. Noélie "Madeleine" BROUET, la "grande grand-mère"

Noélie BROUET est la "grande grand-mère" ; elle est née le mardi 09 août 1887 et elle est la fille de Marie BROUET, une ouvrière de 27 ans et de père non nommé. J'ignore presque tout de la vie de Noélie. Elle est caissière, ce qui signifie à l'époque qu'elle fabrique des caisses en bois, ou plutôt ce que l'on appelle des cageots ou des cagettes ou encore des layettes. Outre André MURAT et les dix petits-enfants qu'elle a eu de son fils aîné, elle a eu, de son deuxième fils, Roger MURAT, un petit fils, Claude qui l'emportait fortement en affection sur les dix enfants de son fils André. Si André MURAT aimait beaucoup sa mère, il semblerait que la réciproque soit moins vraie. L'entente était aussi assez tendue avec sa bru Yvonne GOURDON

Noélie BROUET, veuve, toujours habillée de noir, vivait rue du Hâ, dans le même immeuble que son fils Roger et sa belle-fille Nathalie ALONZO qui étaient très gentils dans le souvenir de ma mère. 

Noélie BROUET décède le 17 juin 1966 à l'âge de 78 ans.

1.4. Roger MURAT, fils cadet de Noélie BROUET

Roger MURAT, fils de Louis MURAT et de Noélie BROUET, et frère cadet d'André MURAT au mariage de ma mère, sa nièce donc, Lucienne MURAT en 1963.

A côté de lui, son fils Claude MURAT.

Pour ne pas le confondre Roger MURAT avec son neveu prénommé lui aussi Roger, on l'appelait le "Grand Roger" et effectivement, il semble assez grand en terme de taille outre qu'il était bien plus âgé que son neveu.

Les liens pour aller plus loin :